Il m’arrive de le regarder en face – soleil assourdi, atténué par un voile, un rideau, soleil affaibli, quoique jamais déchu, soleil espiègle, sinon complice. Mais je cherche plus souvent à recueillir ses effets, ses échos, ses empreintes éphémères, ses accidents d’ombre. Je m’attarde sur ses lueurs, sur ses reflets. Je le suis à la trace.
Ce soleil-là se fait créateur d’architectures factices, comme sur le mur du Panthéon. Il ouvre un simulacre de grille, de lucarne, entre la cour Carrée et la pyramide du Louvre. Il raffermit le tracé d’une rue, qu’il enduit de matière incandescente. Il se disperse en taches de lumière parmi les feuilles mortes. Il est immanent aux grillages, aux jardins, aux pelouses, aux jets d’eau.